La statistique énergétique des membres de Swissmem montre qu’après une stagnation de 6 ans, la demande en énergie a de nouveau augmenté en 2018. Au niveau des principales sources d’énergie, la demande en électricité et en gaz a augmenté, tandis que le mazout et le chauffage urbain ont enregistré une baisse importante en raison de l’hiver doux. Pour la première fois, une banque de données considérablement élargie sert de base à l’extrapolation pour l’ensemble des entreprises membres de Swissmem. Par conséquent, une comparaison des résultats avec ceux de l’année précédente n’est possible que sous réserve. Fondamentalement, un choix de données plus détaillé permet d’effectuer une sélection plus représentative grâce à un taux d’erreur plus faible au moment de l’extrapolation. Considérant le choix de données moins détaillé utilisé jusqu’à présent, la consommation d’énergie reste à un faible niveau et la tendance latérale se poursuit.

Globalement, le besoin en énergie affiche depuis 1990 un développement négatif qui s’est toutefois stabilisé au cours des dernières années, puisque les entreprises ont déjà épuisé une grande partie du potentiel d’économie au cours des années précédentes. Depuis 1990, la consommation d’énergie de l’industrie MEM a diminué de près de 40%.

90% de la demande énergétique est couverte par l’électricité (58%) et le gaz naturel (32%). Depuis 4 ans, le chauffage urbain a dépassé le mazout comme source d’énergie ; les deux sources d’énergie couvrent actuellement environ 3,5% et 3% du total des besoins énergétiques. La part du charbon/coke, du bois et des déchets se situe dans un pourcentage bas à un chiffre.

Cependant, la consommation d’énergie plus élevée n’entraîne qu’une augmentation modérée des émissions de CO₂. En raison de la part plus élevée de l’électricité et du gaz, les émissions de CO₂ continuent de diminuer par rapport à la consommation totale d’énergie. En 2018, les émissions de CO₂ occasionnées par les entreprises membres de Swissmem étaient nettement inférieures à 400 000 tonnes, soit 55% de moins qu’en 1990.

Veuillez noter
L’extrapolation pour 2018 repose sur une banque de données considérablement élargie. Une comparaison avec les chiffres de l’année précédente n’est donc possible que dans une mesure limitée.